Sjenit z Klesowa i jego granitowa osłona

Kazimierz Smulikowski

Abstract


Syénite de Klesów et son enveloppe granitique

Dans le travail présent l’auteur a soumis à l’étude lithologique détaillée les roches éruptives d’une partie du grand massif cristallin, qui développé surtout en Ukraine et Vohlynie russe, entre dans le territoire polonais avec ses extrémités occidentales. Un petit fragment du massif, examiné par l’auteur, occupe un espace de 7 km2 env. à l’Ouest du village K 1 e s ó w (palatinat de Sarny, Polesie), en formant le coin NO du massif entier. La structure géologique du terrain étudié, est figurée dans l’esquisse lithologique ci-jointe (fig. 1). La rareté des affeurements, le terrain marécageux et boisé, le défaut d’une bonne carte topographique, ont rendu impossible la précision du travail géologique. Malgré toutes ces difficultés, les traits généraux du terrain en question, peuvent être établis de la façon suivante: La partie occidentale est occupée par la syénite quartzifère à grain gros (a), qui s’étend en forme de bande à rallongement méridional, avec une petite déclinaison vers NO. Près de sa lisière SO (Puhacz) la syénite est traversée par un petit filon d’une roche basique fortement métamorphisée, dite métabasite (e). La syénite est enveloppée par les roches granitiques d’une couleur rouge ou rosée, qui peuvent être réparties entre trois types différents: 1) Granité norma l (b) à grain gros ou moyen, à structure grenue normale et uniforme. 2) Granité àgrain fin (c) d’une structure très variée et hétérogène, souvent un peu porphyroïde, en présence des cristaux plus grands des feldspaths. 3) Granité aplitique (d), hololeucocrate, finement grenu, à structure granulitique, parfois un peu porphyroïde. La syénite est généralement bordée d’une zone du granité normal, à l’extérieur s’étend le granité aplitique, qui dans la région en question joue le rôle principal au point de vue quantitatif. Le long du bord SO de la syénite, le granité aplitique s’interpose probablement entre la syénite et le granité normal. Le granité à grain fin manque d’une distribution bien définie. Il forme plusieurs bandes, grandes ou petites, au milieu du granité aplitique. Quelques unes de ces bandes ont été figurées dans l’esquisse lithologique, mais il n’y a pas de doute qu’elles sont en réalité beaucoup plus nombreuses; leur resseblence extérieure au granité aplitique propre d’un côté, de l’autre côté l’absence de bons affleurements, rendent impossible la fixation précise de son développement sur la carte lithologique. Les rapports mutuels entre les différents types lithologiques distingués, se révèlent dans la coupe géologique (fig. 2), dont la représentation a pu être établie grâce à l’affleurement parfait dans la carrière de Krywka. On aperçoit facilement, que le granité normal forme quelques interpositions parallèles — on dirait les filons — inclinées légèrement vers NE, au milieu du granité aplitique. Au contact de ces deux roches on voit souvent, mais pas toujours, les zones mixtes d’épaisseur variable, qui démontrent plusieurs cristaux grands des feldspaths, identiques avec ceux du granité normal, plongés séparément ou en groupes et en trainées irrégulières dans la pâte aplitique. A cause de la grande ressemblance de ces zones mixtes aux granités porphyroïdes à grain fin, elles sont désignées dans la coupe de la même façon. Vers le Sud on aperçoit plusieurs amas, nids, trainées etc. du granité normal ou de ces zones mixtes, plongées dans la masse du granité aplitique. On obtient une impression, que dans cette direction ces interpositions à grands cristaux des feldspaths deviennent de plus en plus rares. D’après l’opinion de l’auteur ces formations ne sont pas ni filons, ni apophyses dans les granulites plus anciennes; ce sont les ségrégations cristallines, ou les enclaves homoeogènes de même âge géologique à peu près, dont l’arrangement parallèle résulte du mouvement de magma dans une direction définie. L’absence constante des phénomènes de contact, la forme des enclaves, la liaison génétique étroite de toutes les roches examinées, en donnent les preuves incontestables. Les roches de la région étudiée appartiennent aux soi-disant granités rouge s , c’est à dire au deuxième groupe de Polesie (probablement éozoique supérieur) d’après la division de M. Małkowski. L’auteur du travail présent souligne la grande ressemblance des granités étudiés avec les granités de Finlande méridionale, des localités Perniô, Hango, Inga, connus parfaitement grace aux travaux détaillés de Sede rholm, Eskola, Mâkinen et d’autres pétrographes finlandais. Il est donc tout à fait possible que les roches en question de Polesie sont de même âge géologique, c’est à dire postbothniennes ou kaléviennes.

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