Przyczynek do znajomości wąsonogów (Cirripedia) miocenu polskiego
Abstract
Contribution a la connaissance des Cirrhipedes du Miocene de la Pologne L’auteur décrit deux espèces du genre Balanus, provenant du Miocène de la Pologne. L’une de ces espèces: Balanus tintinnabulum L. provient du récif miocénique situé sur les calcaires du Jurassique supérieur. Ce récif se trouve à Cracovie dans le lit fluvial de la Vistule; il contient de nombreuses valves d’Ostrea déterminées par Zaręczny [13] et ensuite par M. Friedberg [8]. Ces huîtres ne nous disent pas grand chose, probablement on a affaire à Helvétien. Les Balanes ont été ramassées en majeure partie par M. E. P a n ow. L’autre espèce Bal. amphitrite Darwin provient du Tortonien de la Wolhynie, partie orientale de la Pologne. Elle a été ramassée par M. le Prof. W. Friedberg1). Balanus tintinnabulum L. pl. III. fig. 9—11, 23. Les coquilles sont assez mal conservées. Les échantillons moyens ont une hauteur de 15 mm, le diamètre antéro-postérieur mesure 24 mm, le diam. transversal 185 mm. Le plus grand échantillon a une hauteur de 33 mm. Scutum de grands échantillons mesure: longueur 12 mm, largeur 8 mm Scutum de moyens échantillons mesure: longueur 10 mm, largeur 6,5 mm Scutum de petits échantillons mesure: longueur 7,5 mm, largeur 4,5 mm Cette espèce se trouve en groupes compacts ou en échantillons isolés. Elle est très variable. Le test est conique, ou cylindroconique. Chez quelques échantillons on voit des stries transversales de couleur rose sombre. Les parois, d’une épaisseur variable, sont percées par une rangée de pores, dont les dissépiments sont denticulés latéralement et, plus spécialement, vers la partie inférieure. L’aspect de la coupe des parois rappelle celui de Bal. tintinnabulum représenté par Darwi n ([6], p. 43, fig. 9; [7], p. 10). La surface externe des parois est rugueuse êt ornée de côtes saillantes ou elle est plus ou moins lisse. On voit des cannelures verticales dans la partie inférieure de la surface interne des parois, tandis que la partie supérieure est occupée par la gaine qui est lisse ou ornée de stries transversales peu nettes. Les rayons sont étroits ou assez larges près du sommet de Ta coquille, vers la base ils disparaissent. On ne voit pas des ailes sur la surface externe du test. Les plaques operculaires ne se rencontrent que détachées. Les scuta sont assez nombreux, tandis que les terga sont rares et en plus mal conservés. On observe sur la surface interne des scuta, que la crête de l’adducteur est assez variable, dans certains spécimens elle est saillante, dans les autres on ne la remarque presque pas. Dans quelques-unes pièces cette crête devient unie avec la crête articulaire, dans les autres individus on voit une petite dépression entre ces deux crêtes. La cavité pour le muscle adducteur est plus ou moins fortement indiquée, la cavité pour le muscle dépresseur latéral est toujours profonde. La crête articulaire est saillante, elle dépasse un peu le bord tergal de la pièce. On voit sur les terga que le sillon longitudinal sur la surface externe est fermé. Sur la surface interne l’arête et le sillon articulaires sont assez bien marqués. L’éperon est saillant, à l’extrémité inférieure arrondie. Crêtes pour le muscle dépresseur sont très faibles. Les caractères du test et des pièces operculaires de Bal. tintinnabulum de Cracovie concordent assez bien avec ceux donnés par Darwi n [6] et spécialement avec les variétés: commuais et intermedia. Les descriptions et les figures de Bal. tintinnabulum présentées par Seguenza [12] et De Alessandri [2] ne correspondent qu’en partie à nos échantillons, tandis que j’ai pu constater une ressemblance entre ceux-ci et Bal. tulipiformis Ellis décrit par ces auteurs. Mais d’après De Alessandri cette dernière espèce est douteuse et il suppose qu’elle représente peutêtre une variété de Bal. tintinnabulum. Cet auteur est aussi d’avis que les échantillons décrits par Seguenza comme Bal. tulipiformis doivent être attribués plûtot à l’espèce Bal. tintinnabulum. Je suis alors obligé de donner le nom de Bal. tintinnabulum aux échantillons de Cracovie, vu qu’ils concordent avec la détermination de Da rwi n , et que ces deux espèces mentionnées plus haut ne peuvent être distinguées qu’à l’état vivant. Balanus amphitrite Darwin, pl. III. fig. 1—8, 22, 24. Cette espèce est très petite, les dimensions d’un de plus grands échantillons sont: hauteur 4 mm, le diamètre antéror postérieur 6,5 mm, le -diam. transversal 5,5 mm. Longeur du scutum 3 mm, largeur 2 mm. Les animaux sont fixés sur Pecten Besseri Andrz. et sur Trochus (Oxystele) orientalis Cossm. et Peyr.2). Les parois poreuses sont minces, leur surface externe est ornée de côtes et d’épàississements transversaux. Les rayons sont aussi développés que les ailes. Le bord supérieur des rayons est très oblique, les ailes ont le bord parallèle dans le voisinage de parois, ensuite il s’abaisse. La gaine présente des stries transversales assez bien accentuées. Le centre de la surface externe des scuta est un peu concave dans le sens longitudinal. On voit sur la surface interne une crête articulaire très saillante; elle dépasse le bord tergal de la pièce, et sa surface est couverte de petits granules. La crête de l’adducteur est courte mais saillante, elle est nettement séparée de la crête articulaire. La cavité pour le muscle adducteur est très petite. Crêtes pour le muscle dépresseur sur la surface interne des terga sont très nettes et saillantes. On voit des granules au dessus de ces crêtes. Ces granules couvrent aussi la surface de la crête articulaire. Les Balanes du Tortonien de Szuszkowce ressemblent à BaL amphitrite var. Stutsburi de Darwin [6], mais celle-ci est plus grande. Du Bois [4] a représenté la figure de BaL Wolhynicus provenant de la localité de Białozurka, mais il faut accepter le nom de Da rwi n parce que cet auteur a donné de bonnes et nombreuses figures et aussi une description détaillée. Il est vrai que les échantillons de Szuszkowce se distinguent en ce qui concerne la grandeur du test, l’aspect du tergum etc., des formes décrites par les auteurs. On pourrait alors parler d’une variété ou race Wolhynica dans le cas ou ces différences seraient constantes. Un plus grand nombre d’échantillons permettra probablement résoudre ce problème. 1) Je suis très reconnaissant à M. le Prof. Friedberg et à M. E. Panow qui ont bien voulu mettre leurs collections à ma disposition. 2) Déterminations de M. le Prof. Friedberg.Downloads
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