Elementy składowe tufów wulkanicznych w Berestowcu

Marian Kamieński

Abstract


Les elements composant des tufs volcaniques de Berestowiec

L’auteur se propose de déterminer le caractère pétrographique des fragments de roches, qui composent les tufs volcaniques, apparaissant sous la nappe basaltique de Berestowiec en Volhynie. Il s’occupe spécialement de la variété conglomératique des tufs, considérant surtout la grandeur de éléments composants. Parmi ces fragments on trouve presque exclusivement des roches magmatiques. Les roches sédimentaires se rencontrent très rarement et uniquement sous forme de silex noirs ou bruns. Les roches magmatiques diffèrent par leur structure. On distingue les roches à structure intersertale, porphyrique et vitreuse. Toutes ont une composition minéralogique à peu près pareille. Nous y trouvons des plagioclases (andésines), des feldspaths potassiques caractérisés par un petit angle d’axes optiques, c’est donc la sanidine, ensuite des oxydes de fer (magnetite et ilménite) et une pâte vitreuse. Parmi les minéraux secondaires on trouve la chlorite et la calcite. Dans les roches à structure interseríale on rencontre quelquefois l’olivine ou plutôt ses pseudomorphoses, remplies de serpentine. Dans la variété porphyrique on trouve à côté des feldspaths nommés plus haut des minéraux toujours résorbés, mais démontrant en général des formes à peu près rhombiques. Ils sont maclés selon la loi de l’albite et de la pericline ressemblant ainsi à la microcline. Leur indice de réfraction est à peu près égal à celui du baume de Canada. Leur caractère optique est négatif. 2 V = 58°- 60°. On a constaté que les feldspaths de ce caractère doivent être définis comme anorthoclases. Les différences parmi les fragments des roches consistent surtout dans la variabilité de la composition minéralogique, de ce qui résultent les grandes différences en composition chimique. L’auteur a exécuté 8 analyses chimiques des fragments du tuf conglomératique. Il disposait en outre de l’analyse du sanidinite, exécutée par prof. J. Tokarski. La composition minéralogique virtuelle, calculée de ces analyses, est remarquable à cause des grandes valeurs de la hématite, atteignant par exemple dans la roche No. 8. le nombre de 30'40%- D’aussi grandes quantités de hématite ne peuvent pas résulter du changement des oxydes de fer primitifs, mais ils doivent être infitlrés du dehors- En conséquence, on a éliminé des analyses chimiques la quantité de Fe(2)O(3) correspondante à l’hématite virtuelle ensuite celle de CaO liée en calcite, et enfin l’eau. Les résultats des analyses chimiques, transformés de cette manière, fûrent ensuite calculés en valeurs de Becke, Niggli et paramètres américains. Considérant les valeures ainsi obtenues, nous constatons, que la plupart des roches appartiennent à la classe potassique, mais il n’en manque pas des roches pacifiques. Cette combinaison des traits caractéristiques pour toutes les deux séries des roches, c’est la particularité la plus essentielle pour la province magmatique de Berestowiec. En comparaison du basalte, roche de la nappe magmatique supérieure, les fragments des tufs occupent une position toute différente; dans le triangle de Becke ces roches s’éloignent du basalte vers le sommet A0. Conformément à la classification de Lacroix, les roches décrites peuvent être définies comme latites et trachytes. La sanidinite, analysée par prof. Tokarski , présente leur variété extrême, contenant uniquement la sanidine. L’auteur a fait aussi des recherches pétrographiques sur les composants de la variété psammitique et pélitique des tufs volcaniques de Berestowiec. Ces roches pouvaient être examinées en détail grâce à le perçage exécuté dans la carrière principale. Elles sont composées de la pâte vitreuse, en général transformée et récristalisée, et des fragments arrondis des roches à structure intersertale, décrites à propos de la variété conglomératique des tufs. Parmi les minéraux allogéniques, on y trouve des grains du quartz, des feldspaths, plus rarement de l’épidote et de la pyroxène. Leur quantité ne dépasse pas 5% en volume. Parmi les minéraux secondaires on trouve la chlorite, la calcite et dans les couches plus profondes des tufs, aussi l’opale qui forme le ciment de la roche. Les analyses chimiques des tufs ont démontré, qu’elles ne diffèrent pas beaucoup de celles des fragments, pris de la variété conglomératique. Ceci est conforme à la thèse de la stricte relation des tufs pélitiques et psammitiques d’un côté, et des fragments des conglomérats de l’autre. Les tufs présentent une moyenne des fragments, résultant d’une association mécanique. Les différences analytiques consistent uniquement dans une diminution de calcium et de soude dans les tufs, en comparaison de ceux des fragments, ce qui nous donne une indiquation relative au procès de la décomposition des roches, composant les tufs conglomératiques. Cette décomposition devait être plus intense dans les couches supérieures du complex des tufs. On le voit dans les différences analytiques des tufs, provenant du premier et du seizième mètre. Les résultats des recherches de l’auteur contredisent à la conception de Małkowski , qui regarde les tufs volcaniques de Berestowiec, comme roche secondairement déposée, provenant du lavage de la nappe volcanique plus ancienne. D’après l’avis de l’auteur, on les doit considérer comme formations, provenant de la phase friable des volcans, ou autrement dit, comme cendres volcaniques. Cependant il est aussi possible, qu’on trouve parmi les tufs des formations qui résultent du lavage du cratère, ou bien des roches plus anciennes, ce qui ne peut cependant toujours être strictement démontré. La thèse de l’auteur semble probable à cause de la grande quantité de pâte vitreuse et d’une assez petite quantité de Al(2)O(3) dans l’analyse chimique. La quantité d’alumine correspond à celle des roches magmatiques, ce qui prouve, que les tufs furent très peu remaniés par l’eau. Dans les fragments de la variété conglomératique des tufs, on trouve des concrétions phosphatiques qui, examinées sous le microscope, ressemblent aux phosphates infracénomaniens de Volhynie. En rendant compte du fait, que les sédiments crétacés calciques, se trouvant sur le basalte, appartiennent aussi au Cénomanien — l’auteur suppose, que le temps de l’éruption volcanique, de la phase friable (tufs), ainsi que de la phase liquide (basalte), doit être rapporté au cénomanien inférieur, c’est à dire à la période qui succéda directement la sédimentation de la formation phosphatifère. Voilà ajouté aux texte polonais le dessin de Niggli et la projection de Becke. Dans la projection de Becke, les fragments des roches de la variété conglomératique des tufs sont marqués de petits cercles noircis ou vides. Les derniers se rapportent aux roches, dans lesquelles l’excès d’oxide d’alumine fut ajouté à A0. Les variétés pelitiques et psammitiques des tufs sont marquées de petits cercles avec une croix au milieu.

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